Part. 01
Der seltsame Fall des Dr. Jekyll und Mr. Hyde
→L’ÉTRANGE CAS DU DR JEKYLL ET DE MR HYDE
Robert Louis Stevenson
-I-
Der Rechtsanwalt Utterson hatte ein strenges, von tiefen Falten durchfurchtes Gesicht, das nie durch ein Lächeln erheitert wurde, kalt, kurz und verlegen in seiner Unterhaltung, zurückhaltend im Ausdruck seiner Gefühle; lang, dürr und schwermütig war er – und doch konnte man nicht umhin, den Mann lieb zu haben.
→M. Utterson le notaire était un homme d’une mine renfrognée, qui ne s’éclairait jamais d’un sourire ; il était d’une conversation froide, chiche et embarrassée ; peu porté au sentiment; et pourtant cet homme grand, maigre, décrépit et triste, plaisait à sa façon.
Unter alten Freunden, nach einem guten Diner, wenn der Wein ihm besonders schmeckte, strahlte etwas unbeschreiblich Liebevolles aus seinen Augen, etwas, dem er in seiner Rede nie Ausdruck zu geben vermochte, aber das sich oft und laut in seinen Handlungen aussprach.
→Dans les réunions amicales, et quand le vin était à son goût, quelque chose d’éminemment bienveillant jaillissait de son regard ; quelque chose qui à la vérité ne se faisait jamais jour en paroles, mais qui s’exprimait non seulement par ce muet symbole de la physionomie d’après-dîner, mais plus fréquemment et avec plus de force par les actes de sa vie.
Er war streng mit sich selbst; wenn er allein war, trank er gewöhnlichen Gin, um seine Vorliebe für gute Weine abzutöten. Er war ein großer Verehrer des Dramas, doch hatte er seit zwanzig Jahren kein Theater besucht.
→Austère envers lui-même, il buvait du gin quand il était seul pour réfréner son goût des bons crus ; et bien qu’il aimât le théâtre, il n’y avait pas mis les pieds depuis vingt ans.
Er hatte aber grundsätzlich eine große Duldsamkeit für die Schwächen anderer; er schien fast mit Neid das Ueberfließen von Temperament zu bewundern, das die Ursache ihrer Untaten war, und in allen Fällen war er geneigt, lieber zu helfen, als zu tadeln.
→Mais il avait pour les autres une indulgence à toute épreuve; et il s’émerveillait parfois, presque avec envie, de l’intensité de désir réclamée par leurs dérèglements; et en dernier ressort, inclinait à les secourir plutôt qu’à les blâmer.
»Ich folge Kains gottloser Ketzerei,« pflegte er in seiner eigentümlichen Weise zu sagen,»
→« Je penche vers l’hérésie des caïnites, lui arrivait-il de dire pédamment.
und lasse meinen Bruder seinen eigenen Weg zum Teufel gehen.«
→‘I let my brother go to the devil in his own way.’
Daher kam es denn auch häufig, daß er die letzte und einzige anständige Bekanntschaft von verkommenen Menschen war;
→» En vertu de cette originalité, c’était fréquemment son lot d’être la dernière relation avouable et la dernière bonne influence dans la vie d’hommes en voie de perdition.
und diesen gegenüber bezeigte er, wenn sie ihn besuchten, auch nie die geringste Veränderung in seinem Wesen.
→Et à l’égard de ceux-là, aussi longtemps qu’ils fréquentaient son logis, il ne montrait jamais l’ombre d’une modification dans sa manière d’être.
–Dies konnte übrigens Herrn Utterson nicht schwer fallen, da er ja überhaupt sehr zurückhaltend war; selbst seine Freunde schienen nach dem Prinzip der allgemeinen Nachsicht gewählt zu sein.
→Sans doute que cet héroïsme ne coûtait guère à M. Utterson; car il était aussi peu démonstratif que possible, et ses amitiés mêmes semblaient fondées pareillement sur une bienveillance universelle.
Es waren dies hauptsächlich Verwandte, oder Leute, die er viele Jahre gekannt hatte; seine Zuneigung war eine Frucht der Zeit, nicht einer besonderen Seelenverwandtschaft.
→C’est une preuve de modestie que de recevoir tout formé, des mains du hasard, le cercle de ses amitiés. Telle était la méthode du notaire,
Eine solche Freundschaft verband ihn seit Jahren mit seinem entfernten und jüngeren Verwandten, Richard Enfield, einem Lebemann im besten Sinne des Wortes.
→il avait pour amis les gens de sa parenté ou ceux qu’il connaissait depuis le plus longtemps ; ses liaisons, comme le lierre, devaient leur croissance au temps, et ne réclamaient de leur objet aucune qualité spéciale. De là, sans doute, le lien qui l’unissait à M. Richard Enfield son parent éloigné, un vrai Londonien honorablement connu.
Es war für viele ein unerklärliches Rätsel, was diese beiden miteinander gemein haben konnten.
→C’était pour la plupart des gens une énigme de se demander quel attrait ces deux-là pouvaient voir l’un en l’autre, ou quel intérêt commun ils avaient pu se découvrir.
Man begegnete ihnen häufig auf ihren Sonntagsspaziergängen, und es fiel jedem auf, daß sie nie miteinander sprachen, daß sie ganz besonders trostlos und gelangweilt aussahen, und daß beide mit unverkennbarer Erleichterung das zufällige Begegnen eines Freundes begrüßten.
→Au dire de ceux qui les rencontraient faisant leur promenade dominicale, ils n’échangeaient pas un mot, avaient l’air de s’ennuyer prodigieusement, et accueillaient avec un soulagement visible la rencontre d’un ami.
Trotzdem hielten die beiden Männer sehr viel auf diese Spaziergänge, die sie als das größte Vergnügen der ganzen Woche betrachteten, und denen sie andere Zerstreuungen und sogar geschäftliche Angelegenheiten gern opferten.
→Malgré cela, tous deux faisaient le plus grand cas de ces sorties, qu’ils estimaient le plus beau fleuron de chaque semaine, et pour en jouir avec régularité il leur arrivait, non seulement de renoncer à d’autres occasions de plaisir, mais même de rester sourds à l’appel des affaires.
Eines Tages kamen sie auf einer dieser Wanderungen durch eine kleine Nebenstraße in einem sehr lebhaften Viertel der Stadt, in welcher während der Wochentage rege Geschäfte betrieben wurden.
→Ce fut au cours d’une de ces randonnées que le hasard les conduisit dans une petite rue détournée d’un quartier ouvrier de Londres.
Die Bewohner schienen alle wohlhabende Leute zu sein. Die Schaufenster der Läden waren geschmackvoll, man möchte sagen kokett hergerichtet und schienen die Vorübergehenden wie lächelnde Ladenmädchen zum Kauf aufzufordern.
→Ses habitants, qui semblaient tous à leur aise, cultivaient à l’envi l’espoir de s’enrichir encore, et étalaient en embellissements le superflu de leurs gains ; de sorte que les devantures des boutiques, telles deux rangées d’accortes marchandes, offraient le long de cette artère un aspect engageant.
Selbst Sonntags, wenn der Prunk der Ladenfenster verhüllt, und die Straße verhältnismäßig ruhig war, glänzte sie im Vergleich mit der unsauberen Umgebung wie ein Feuer im Walde.
→Même le dimanche, alors qu’elle voilait ses plus florissants appas et demeurait comparativement vide de circulation, cette rue faisait avec son terne voisinage un contraste brillant, comme un feu dans une forêt ;
Die neu gemalten Türen und Fensterrahmen, die glänzend polierten Messingknöpfe und Klinken der Haustüren, die allgemeine Reinlichkeit und Freundlichkeit mußten jedermann anziehen und gefallen.
→et par ses volets repeints de frais, ses cuivres bien fourbis, sa propreté générale et son air de gaieté, elle attirait et charmait aussitôt le regard du passant.
Zwei Häuser weit von der linken Ecke wurde diese Reihe von hübschen Häusern durch eine Sackgasse unterbrochen.
→À deux portes d’un coin, sur la gauche en allant vers l’est, l’entrée d’une cour interrompait l’alignement,
Gerade an dieser Stelle stand ein unheimlich aussehendes Gebäude, das seinen Giebel frech und drohend in die Straße hinausstreckte.
→et à cet endroit même, la masse rébarbative d’un bâtiment projetait en saillie son pignon sur la rue.
Es war ein niedriges Haus, ohne Fenster. Die schmutzigen Mauern, die enge Tür, an der Wind und Wetter die Oelfarbe größtenteils abgebröckelt hatten,
→Haut d’un étage, sans fenêtres, il n’offrait rien qu’une porte au rez-de-chaussée, et à l’étage la façade aveugle d’un mur décrépit.
und die weder Klingel noch Klinke zeigte, waren Zeugen langer, knausriger Vernachlässigung.
→Il présentait dans tous ses détails les symptômes d’une négligence sordide et prolongée. La porte, dépourvue de sonnette ou de heurtoir, était écaillée et décolorée.
Bettler und Vagabunden fanden in der Vertiefung ein Obdach gegen Regen und Sturm;
→Les vagabonds gîtaient dans l’embrasure et frottaient des allumettes sur les panneaux ; les enfants tenaient boutique sur le seuil;
die Schuljungen hatten ihre Namen mit allerlei Verzierungen in die Felder der Tür geschnitten; niemand in der Straße erinnerte sich, dieselbe je offen gesehen zu haben.
→un écolier avait essayé son canif sur les moulures ; et depuis près d’une génération, personne n’était venu chasser ces indiscrets visiteurs ni réparer leurs déprédations.
Herr Enfield und der Advokat gingen auf der rechten Seite der Straße.
→M. Enfield et le notaire passaient de l’autre côté de la petite rue;
Als sie gerade der unheimlichen Tür gegenüber waren, deutete der erstere mit seinem Spazierstock auf dieselbe.
→mais quand ils arrivèrent à hauteur de l’entrée, le premier leva sa canne et la désigna:
»Hast du jemals diese Tür bemerkt?« fragte er seinen Freund, und als dieser eine bejahende Bewegung machte, fuhr er fort:
→– Avez-vous déjà remarqué cette porte ? demanda-t-il ; et quand son compagnon lui eut répondu par l’affirmative :
»Ich habe einmal eine ganz seltsame Geschichte hier erlebt.«
→Elle se rattache dans mon souvenir,
»Wirklich?« sagte Utterson mit einer kaum bemerkbaren Veränderung der Stimme.
→– Vraiment ? fit M. Utterson, d’une voix légèrement altérée.
»Was war es denn?«
→Et quelle était-elle ? – Eh bien, voici la chose, répliqua M. Enfield.
»An einem kalten, dunklen Wintermorgen, – es mochte vielleicht drei Uhr sein – führte mich mein Heimweg von einem entfernten Stadtteile durch ein Labyrinth von engen Straßen, in denen absolut weiter nichts zu sehen war, als die Laternen.
→C’était vers trois heures du matin, par une sombre nuit d’hiver. Je m’en retournais chez moi, d’un endroit au bout du monde, et mon chemin traversait une partie de la ville où l’on ne rencontrait absolument que des réverbères.
Ich durchwanderte eine Straße nach der anderen, alle hell erleuchtet, als ob man eine Prozession erwartete, aber leer wie eine Kirche.
→Les rues se succédaient, et tout le monde dormait… Les rues se succédaient, toutes illuminées comme pour une procession et toutes aussi désertes qu’une église…
Ich wurde ganz nervös; ich horchte und horchte – kein Laut. Ich hätte alles darum gegeben, wenn ich nur einen Polizisten gesehen hätte!
→si bien que finalement j’en arrivai à cet état d’esprit du monsieur qui dresse l’oreille de plus en plus et commence d’aspirer à l’apparition d’un agent de police.
Plötzlich bemerkte ich nicht weit von mir zwei Gestalten: einen kleinen Mann, der schnellen Schrittes nach dem östlichen Teile der Stadt ging,
→Tout à coup je vis deux silhouettes, d’une part un petit homme qui d’un bon pas trottinait vers l’est,
und ein kleines Mädchen von acht bis zehn Jahren, das, so schnell es konnte, eine der Querstraßen hinablief.
→et de l’autre une fillette de peut-être huit ou dix ans qui s’en venait par une rue transversale en courant de toutes ses forces.
An der Ecke stießen die beiden heftig gegeneinander;
→ arrivés au coin, tous deux se jetèrent l’un contre l’autre;
und nun kommt das Gräßliche der Geschichte: der Mann trampelte ruhig über den Körper des hingefallenen Kindes hinweg, ohne sich im geringsten um das Geschrei desselben zu bekümmern.
→mais ensuite advint l’horrible de la chose, car l’homme foula froidement aux pieds le corps de la fillette et s’éloigna, la laissant sur le pavé, hurlante.
Das scheint gar nicht so schlimm, wenn man es so hört, aber, ich versichere dich, es war grauenhaft mit anzusehen, es lag etwas Dämonisches, unbeschreiblich Brutales darin.
→ Ce n’était plus un homme que j’avais devant moi, c’était je ne sais quel monstre satanique et impitoyable.
Ich lief dem Kerl nach, der sich indes durchaus nicht zu beeilen schien. Ich hielt ihn beim Kragen und führte ihn dahin zurück, wo das Kind lag, um das sich auch bereits eine kleine Gruppe von Menschen gebildet hatte.
→J’appelai à l’aide, me mis à courir, saisis au collet notre citoyen, et le ramenai auprès de la fillette hurlante qu’entourait déjà un petit rassemblement.
→Il garda un parfait sang-froid et ne tenta aucune résistance, mais me décocha un regard si atroceque je me sentis inondé d’une sueur froide.
Es waren die Angehörigen des kleinen Mädchens, und ziemlich bald erschien auch ein Arzt, zu dem das Kind vorhin geschickt worden war.
→Les gens qui avaient surgi étaient les parents mêmes de la petite ; et presque aussitôton vit paraître le docteur, chez qui elle avait été envoyée.
Er erklärte, das Kind sei nicht verletzt; der ausgestandene Schreck und die Furcht seien das Schlimmste, was ihm zugestoßen wäre.
→En somme, la fillette, au dire du morticole, avait eu plus de peur que de mal ; et on eût pu croire que les choses en resteraient là.
Damit war aber die Geschichte noch nicht vorbei. Der Täter war vollständig gefaßt und leistete nicht den geringsten Widerstand;
→Mais il se produisit un phénomène singulier. J’avais pris en aversion à première vue notre citoyen. Les parents de la petite aussi, comme il était trop naturel.
aber mich sah er an, mit einem Blick so teuflisch, so gehässig, daß mir der kalte Schweiß auf die Stirne trat. Vom ersten Augenblick an flößte er mir ein Gefühl von Grauen ein, wie ich es noch nie empfunden. Er machte selbstverständlich denselben Eindruck auf die Familie des Kindes.
Was mir jedoch am meisten auffiel, war das sonderbare Benehmen des Doktors.
→Mais ce qui me frappa ce fut la conduite du docteur.
Es war einer von jenen alltäglichen, unbekannten Aerzten, wie man sie zu Hunderten in den großen Städten findet. Er sprach mit einem starken schottischen Akzent und schien ungefähr ebensoviel Gefühl zu besitzen, wie eine Sphinx.
→C’était le classique praticien routinier, d’âge et de caractère indéterminé, doué d’un fort accent d’Édimbourg, et sentimental à peu près autant qu’une cornemuse.
Aber so oft er unseren Gefangenen ansah, nahm sein Gesicht einen Ausdruck an, als wollte er dem Kerl an die Kehle springen und ihn erwürgen. Ich wußte, was in ihm vorging; und er wußte, was ich empfand. Wir konnten den Elenden nicht totschlagen, aber wir wollten ihn doch bestrafen.
→Eh bien, monsieur, il en fut de lui comme de nous autres tous : à chaque fois qu’il jetait les yeux sur mon prisonnier, je voyais le morticole se crisper et pâlir d’une envie de le tuer. Je devinai sa pensée, de même qu’il devina la mienne, et comme on ne tue pas ainsi les gens, nous fîmes ce qui en approchait le plus.
Wir sagten ihm, wir würden die Geschichte durch die ganze Stadt bekannt machen, so daß er sich nicht mehr vor anständigen Leuten sehen lassen könne.
→S’il avait des amis ou de la réputation à Londres, nous nous chargions de les lui faire perdre.
Wenn er irgend welche Freunde besäße, wenn ihm irgend jemand bisher Vertrauen geschenkt hätte, so würden wir schon dafür sorgen, daß er all dieses einbüßen sollte.
→S’il avait des amis ou de la réputation, nous nous chargions de les lui faire perdre.
Ich hatte die größte Mühe, die Weiber, die sich unterdessen versammelt hatten, von ihm fernzuhalten – sie rasten gegen ihn wie Furien.
→Et pendant tout le temps que nous fûmes à le retourner sur le gril, nous avions fort à faire pour écarter de lui les femmes, qui étaient comme des harpies en fureur.
In meinem Leben habe ich nie Gesichter so voll von Haß und Abscheu gesehen.
→Jamais je n’ai vu pareille réunion de faces haineuses.
Und der Mann stand in der Mitte: ruhig, finster und höhnisch. Es war ihm wohl auch bange, das konnte ich merken, aber er zeigte es nicht;
→Au milieu d’elles se tenait l’individu, affectant un sang-froid sinistre et ricaneur ; il avait peur aussi, je le voyais bien,
er stand da, kalt und trotzig wie ein Satan.
→mais il montrait bonne contenance, monsieur, comme un véritable démon.
»Wenn ihr Geld aus diesem Unfall schlagen wollt,« sagte er endlich, »so fordert! Ich muß tun, was ihr verlangt.
→Il nous dit : « Si vous tenez à faire un drame de cet incident, je suis évidemment à votre merci.
Als Gentleman wünsche ich jeden öffentlichen Skandal zu vermeiden, also nennt die Summe!«
→Tout gentleman ne demande qu’à éviter le scandale. Fixez votre chiffre.
Wir verlangten hundert Pfund Sterling zum Besten der armen Familie.
→» Eh bien, nous le taxâmes à cent livres, destinées aux parents de la fillette.
Anfangs schien es, als wollte er sich sträuben, aber er mochte uns wohl ansehen, daß wir Ernst machten und nicht mit uns handeln ließen.
→D’évidence il était tenté de se rebiffer, mais nous avions tous un air qui promettait du vilain, et il finit par céder.
Wie sollten wir indessen das Geld bekommen? Was glaubst du, was nun geschah?
→Il lui fallut alors se procurer l’argent; et où croyez-vous qu’il nous conduisit?
Er führte uns dort vor jene Tür,
→Tout simplement à cet endroit où il y a la porte.
nahm einen Schlüssel aus der Tasche, öffnete sie und verschwand. Nach wenigen Minuten kam er zurück mit zehn Pfund in Gold und einem Scheck auf Coutts, mit einer Unterschrift versehen,
→ Il tira de sa poche une clef, entra, et revint bientôt, muni de quelque dix livres en or et d’un chèque pour le surplus, sur la banque Coutts, libellé payable au porteur
die mich in unbeschreibliches Erstaunen versetzte. Ich kann dir den Namen nicht nennen, obgleich dies wohl das seltsamste an der Geschichte ist. Ich will dir nur sagen, daß es ein Name ist, den man oft hört und oft liest.
→et signé d’un nom que je ne puis vous dire, bien qu’il constitue l’un des points essentiels de mon histoire ; mais c’était un nom honorablement connu et souvent imprimé.
Der Betrag des Schecks war ziemlich hoch, aber die Unterschrift – ihre Echtheit vorausgesetzt – war gut selbst für einen weit höheren Betrag.
→ Le chiffre était salé, mais la signature valait pour plus que cela, à condition toutefois qu’elle fût authentique.
Ich erlaubte mir, diesem merkwürdigen Herrn anzudeuten, im gewöhnlichen Leben käme es nicht gerade alle Tage vor, daß ein Mann um vier Uhr morgens in einem Keller verschwinde und wenige Minuten darauf mit einem Scheck, von einem andern unterschrieben, erscheine.
→Je pris la liberté de faire observer à notre citoyen que tout son procédé me paraissait peu vraisemblable, et que, dans la vie réelle, on ne pénètre pas à quatre heures du matin par une porte de cave pour en ressortir avec un chèque d’autrui valant près de cent livres.
Er blieb kalt und höhnisch wie zuvor.
→Mais d’un ton tout à fait dégagé et railleur, il me répondit :
»Beunruhigen Sie sich nicht,« sagte er, »ich werde bei Ihnen bleiben, bis die Bank geöffnet wird, und bei der Einlösung des Schecks zugegen sein.«
→« Soyez sans crainte, je ne vous quitterai pas jusqu’à l’ouverture de la banque et je toucherai le chèque moi-même.
Wir waren damit zufrieden. Der Doktor, der Vater des Kindes, der Uebeltäter selbst und ich gingen nach meiner Wohnung, wo wir bis zum Morgen warteten. Nach dem Frühstück gingen wir miteinander nach der Bank.
→ » Nous nous en allâmes donc tous, le docteur, le père de l’enfant, notre homme et moi, passer le reste de la nuit dans mon appartement ; et le matin venu, après avoir déjeuné, nous nous rendîmes en choeur à la banque.
Ich händigte selbst den Scheck ein, unterließ es jedoch nicht, zu bemerken, daß ich alle Ursache habe, zu vermuten, daß die Unterschrift gefälscht sei. Wir hatten uns alle geirrt, der Scheck war gut und wurde bezahlt.«
→Je présentai le chèque moi-même, en disant que j’avais toutes raisons de le croire faux. Pas du tout. Le chèque était régulier.
»Wirklich?« sagte Herr Utterson.
→M. Utterson émit un clappement de langue désapprobateur.
»Du denkst darüber wie ich,« sagte Enfield, »es ist eine böse Geschichte.
→– Je vois que vous pensez comme moi, reprit M. Enfield. Oui, c’est une fâcheuse histoire.
Niemand sollte mit einem solchen Schurken etwas zu tun haben. Und der Mann, der den Scheck gezogen hat, bekleidet eine hohe gesellschaftliche Stellung, ist eine Berühmtheit in seinem Fache und, was das schlimmste ist, gilt für einen von jenen Herren, von denen man sagt, daß sie ›viel Gutes‹ tun.
→Car notre homme était un individu avec qui nul ne voudrait avoir rien de commun, un vraiment sinistre individu, et la personne au contraire qui tira le chèque est la fleur même des convenances, une célébrité en outre, et (qui pis est) l’un de ces citoyens qui font, comme ils disent, le bien.
Doch es ist vielleicht die alte Geschichte: Gelderpressung! Ein anständiger Mann, der jetzt für eine kleine Jugendsünde teuer bezahlen muß;
→Chantage, je suppose, un honnête homme qui paye sans y regarder pour quelque fredaine de jeunesse. obgleich selbst diese Annahme noch lange nicht alles aufklärt.«
→Quoique cette hypothèse même, voyez-vous, soit loin de tout expliquer, ajouta-t-il.
Nach diesen Worten verfiel Herr Enfield in ein tiefes Nachdenken. Aus diesem wurde er von Utterson erweckt, der in etwas hastiger Weise fragte:
→Et sur ces mots il tomba dans une profonde rêverie. Il en fut tiré par M. Utterson, qui lui demandait assez brusquement:
»Weißt du vielleicht, ob der Mann, der den Scheck unterschrieben hat, dort wohnt?«
→– Et vous ne savez pas si le tireur du chèque habite là ?
»Das ist nicht sehr wahrscheinlich,« sagte Herr Enfield, »aber ich habe mir seine Adresse gemerkt, er wohnt in einem der großen Squares.«
→– Un endroit bien approprié, n’est-ce pas ? répliqua M. Enfield. Mais j’ai eu l’occasion de noter son adresse : il habite sur une place quelconque.
»Und hast du jemals irgend welche Erkundigungen über ... jenes rätselhafte Haus eingezogen?« fragte Herr Utterson.»Nein, Utterson,« war die Antwort.
→– Et vous n’avez jamais pris de renseignements… sur cet endroit où il y a la porte ? reprit M. Utterson. – Non, monsieur ;
»Ich hatte eine unerklärliche Abneigung, tiefer in die Geschichte einzudringen. Ueberhaupt, ich stöbere nicht gern in anderer Leute Angelegenheiten. Versuche es nur einmal, ein Geheimnis ans Tageslicht zu bringen. Wer eine Frage stellt, der schleudert sozusagen einen Stein, man weiß nicht, wo er hinfliegt und wen er trifft.
→ j’ai eu un scrupule. Je répugne beaucoup à poser des questions ; c’est là un genre qui rappelle trop le jour du Jugement.
Man sitzt ruhig auf einem Hügel, stößt einen Stein mit dem Fuße herab – er rollt und rollt, nimmt andere Steine mit sich und trifft jemand, an den man gar nicht gedacht hat, und eine Familie ist entehrt.
→On est tranquillement assis au haut d’une montagne ; et la pierre déroule, qui en entraîne d’autres ; et pour finir, un sympathique vieillard (le dernier auquel on aurait pensé) reçoit l’avalanche sur le crâne au beau milieu de son jardin privé, et ses parents n’ont plus qu’à changer de nom.
Nein, Utterson, ich habe es mir zum Grundsatz gemacht: Je verdächtiger und seltsamer mir eine Geschichte erscheint, desto weniger bekümmere ich mich darum.«
→Non, monsieur, je m’en suis fait une règle : plus une histoire sent le louche, moins je m’informe.
»Ein ausgezeichneter Grundsatz, Enfield,« sagte der Advokat.
→– Une très bonne règle, en effet, répliqua le notaire.
»Ich habe mir aber selber das Haus und die Umgebung genau angesehen,« fuhr Herr Enfield fort.
→– Mais j’ai examiné l’endroit par moi-même, continua M. Enfield.
»Man kann es kaum ein Haus nennen. Es hat nur die eine Tür, und die wird sehr selten geöffnet. Niemand geht ein und aus mit Ausnahme des unheimlichen Helden meines nächtlichen Abenteuers.
→On dirait à peine une habitation. Il n’y a pas d’autre porte, et personne n’entre ni ne sort par celle-ci, sauf, à de longs intervalles, le citoyen de mon aventure.
Hinten sind drei Fenster im ersten Stock, die nach dem Hofe gehen. Sie sind stets geschlossen, aber reinlich gehalten.
→Il y a trois fenêtres donnant sur la cour au premier étage, et pas une au rez-dechaussée. Jamais ces fenêtres ne s’ouvrent, mais leurs carreaux sont nettoyés.
Ich sehe auch häufig Rauch aus dem Schornstein steigen, es muß also jemand dort wohnen.
→Et puis il y a une cheminée qui fume en général. Quelqu’un doit habiter là.
Ich bin jedoch meiner Sache nicht ganz sicher, denn die Häuser sind so dicht aneinander gedrängt, daß es schwer zu sagen ist, wo das eine aufhört und das andere anfängt.«
→Et encore ce n’est pas absolument certain, car les immeubles s’enchevêtrent si bien autour de cette cour qu’il est difficile de dire où l’un finit et où l’autre commence.
Die Freunde gingen eine Zeitlang stillschweigend weiter. »Enfield,« sagte Herr Utterson plötzlich, »das ist ein ausgezeichneter Grundsatz.«
→Les deux amis firent de nouveau quelques pas en silence, puis M. Utterson déclara "Enfield, c’est une bonne règle que vous avez adoptée."
»Ja, ich glaube es auch,« erwiderte Enfield. »Doch,« fuhr der Advokat fort, »möchte ich eine Frage an dich stellen:
→– Je le crois en effet, répliqua Enfield. – Mais malgré cela, poursuivit le notaire, il y a une chose que je veux vous demander.
Wie heißt der Mann, der das kleine Mädchen niedergetreten hat?«
→C’est le nom de l’homme qui a foulé aux pieds l’enfant?
»Ich sehe keinen Grund,« sagte Enfield, »dir das zu verheimlichen; sein Name ist Hyde.«
→– Ma foi, répondit Enfield, je ne vois pas quel mal cela pourrait faire de vous le dire. Cet homme se nommait Hyde.
»Hm,« sagte Herr Utterson. »Wie sieht er denn aus?«
→– Hum, fit M. Utterson. Et quel est son aspect physique ?
»Das ist wirklich schwer zu beschreiben. Es ist etwas ganz Befremdliches in seiner Erscheinung – etwas Unheimliches, Furchtbares.
→– Il n’est pas facile à décrire. Il y a dans son extérieur quelque chose de faux, quelque chose de désagréable, d’absolument odieux.
Er muß verwachsen sein – wenigstens macht er den Eindruck – man kann aber nicht sehen, wo.
→ Je n’ai jamais vu personne qui me fût aussi antipathique et cependant je sais à peine pourquoi.
Er ist ein merkwürdig aussehender Mensch, und doch kann ich dir nicht sagen, was mir an ihm auffällt.
→Il doit être contrefait de quelque part, il donne tout à fait l’impression d’avoir une difformité mais je n’en saurais préciser le siège.
Ich kann ihn dir nicht beschreiben, und doch sehe ich ihn diesen Augenblick deutlich vor mir.«
→Je suis incapable de le décrire. En vérité, je me le représente comme s’il était là.
Herr Utterson ging wieder eine Zeitlang stillschweigend dahin, augenscheinlich in tiefes Nachdenken versunken.
→M. Utterson fit de nouveau quelques pas en silence et visiblement sous le poids d’une préoccupation.
»Du bist also ganz sicher,« sagte er endlich, »daß der Mann einen Schlüssel hatte?«
→ Il demanda enfin: – Vous êtes sûr qu’il s’est servi d’une clef ?
»Mein liebster Utterson,« begann Enfield fast ärgerlich.
→– Mon cher monsieur… commença Enfield, au comble de la surprise.
»Ja, ja,« unterbrach ihn Utterson, »ich kann mir wohl denken, daß dir meine Fragen seltsam erscheinen.
→– Oui je sais, dit Utterson, je sais que ma question doit vous sembler bizarre.
Siehst du, Richard, ich frage dich eben nicht nach dem Namen desjenigen, der den Scheck unterschrieben hat, weil ich diesen Namen schon kenne.
→ Mais de fait, si je ne vous demande pas le nom de l’autre personnage, c’est parce que je le connais déjà.
Die Geschichte hat mich mehr betroffen, als du glaubst;
→Votre histoire, croyez-le bien, Richard, est allée à bonne adresse.
und deshalb bitte ich dich, wenn du in irgend einem Punkte deiner Erzählung nicht ganz genau gewesen bist, so laß es mich jetzt wissen.«
→Si vous avez été inexact en quelque détail, vous ferez mieux de le rectifier.
»Du hättest mir das vorher sagen sollen,« sagte der andere verstimmt.
→– Il me semble que vous auriez pu me prévenir, répliqua l’autre avec une pointe d’humeur.
»Ich weiß jedoch, daß ich dir alles mit ziemlicher Genauigkeit erzählt habe.
→Mais j’ai été d’une exactitude pédantesque, comme vous dites.
Der Kerl hatte einen Schlüssel und hat ihn heute noch. Ich habe erst vor einigen Tagen gesehen, wie er die Tür aufschloß.«
→L’individu avait une clef, et qui plus est, il l’a encore. ¨ Je l’ai vu s’en servir, il n’y a pas huit jours.
Herr Utterson seufzte tief, sagte aber kein Wort.
→M. Utterson poussa un profond soupir, mais s’abstint de tout commentaire ; et bientôt son cadet reprit :
»Ich habe heute wieder eine Lektion erhalten,« sagte Enfield.
→– Voilà une nouvelle leçon qui m’apprendra à me taire.
»Ich schäme mich fast meiner Schwätzerei. Utterson, wir wollen uns vornehmen, nie wieder von dieser Geschichte zu sprechen.«
→Je rougis d’avoir eu la langue si longue. Convenons, voulez-vous, de ne plus jamais reparler de cette histoire.
»Nie wieder,« sagte Utterson. Sie reichten sich die Hände, und dann trennten sie sich.
→– Bien volontiers, répondit le notaire. Voici ma main, Richard;
II.
An jenem Abend kehrte Herr Utterson in einer sehr ernsten, trüben Stimmung in seine Junggesellenwohnung zurück. Er setzte sich zu Tisch, hatte jedoch keinen Appetit.
→Ce soir-là, M. Utterson regagna mélancoliquement son logis de célibataire et se mit à table sans appétit.
Gewöhnlich verbrachte er den Sonntagabend mit der Lektüre irgend eines trockenen theologischen Werkes, bis die benachbarte Kirchenuhr zwölf schlug; dann legte er sich ruhig schlafen.
→Il avait l’habitude, le dimanche, après son repas, de s’asseoir au coin du feu, avec un aride volume de théologie sur son pupitre à lecture, jusqu’à l’heure où minuit sonnait à l’horloge de l’église voisine, après quoi il allait sagement se mettre au lit, satisfait de sa journée.
An diesem Abend war es aber anders. Sobald der Tisch abgedeckt war, erhob er sich, nahm ein Licht und ging in seine Arbeitsstube.
→Mais ce soir-là, sitôt la table desservie, il prit un flambeau et passa dans son cabinet de travail.
Dort öffnete er einen eisernen Schrank und nahm aus einer kleinen Schublade ein Dokument, auf dessen Umschlag geschrieben stand: »Doktor Jekylls Testament«.
→ Là, il ouvrit son coffre-fort, retira du compartiment le plus secret un dossier portant sur sa chemise la mention : « Testament du Dr Jekyll »,
Mit tief gefalteter Stirn setzte er sich hin und las es aufmerksam durch.
→et se mit à son bureau, les sourcils froncés, pour en étudier le contenu.
Das Testament war von des Erblassers eigener Hand geschrieben; denn Herr Utterson, obgleich er es in Verwahrung genommen, hatte sich auf das bestimmteste geweigert, bei der Aussetzung desselben behilflich zu sein.
→Le testament était olographe, car M. Utterson, bien qu’il en acceptât la garde à présent que c’était fait, avait refusé de coopérer le moins du monde à sa rédaction.
Das Testament bestimmte, daß nach dem Tode von Henry Jekyll, Dr. phil., Dr. med. usw. nicht nur sein ganzes Besitztum seinem »Freunde und Wohltäter Herrn Edward Hyde« vermacht werden sollte,
→Il stipulait non seulement que, en cas de décès de Henry Jekyll, docteur en médecine, docteur en droit civil, docteur légiste, membre de la Société Royale, etc.,tous ses biens devaient passer en la possession de son « ami et bienfaiteur Edward Hyde » ;
sondern auch, daß, falls Doktor Jekyll auf unerklärliche Weise verschwinden oder länger als drei Monate von seinem Hause abwesend sein würde, der genannte Edward Hyde von dein Vermögen Besitz nehmen solle,
→mais en outre que, dans le cas où ledit Dr Jekyll viendrait à « disparaître ou faire une absence inexpliquée d’une durée excédant trois mois pleins », ledit Edward Hyde serait sans plus de délai substitué à Henry Jekyll,
und zwar »ohne jedwede Verhinderung, Belästigung oder Verpflichtung« außer der Zahlung einiger kleiner Beträge an die Dienerschaft des Doktor Jekyll.
→étant libre de toute charge ou obligation autre que le paiement de quelques petits legs aux membres de la domesticité du docteur.
Dieses Testament war Utterson längst ein Dorn im Auge gewesen.
→Ce document faisait depuis longtemps le désespoir du notaire.
Es widerstrebte nicht nur seinem Rechtsgefühl als Advokat, sondern auch seinem gesunden Menschenverstand, dem alles Seltsame, Grillenhafte als etwas Unrechtes erschien.
→Il s’en affligeait aussi bien comme notaire que comme partisan des côtés sains et traditionnels de l’existence, pour qui le fantaisiste égalait l’inconvenant.
Bis jetzt war es die vollständige Unkenntnis von allem, was diesen Edward Hyde betraf, gewesen, die seine Entrüstung hervorgerufen – jetzt kannte er den Mann.
→Jusque-là c’était son ignorance au sujet de M. Hyde qui suscitait son indignation : désormais, par un brusque revirement, ce fut ce qu’il en savait.
Schlimm genug schon war es gewesen, als dieser Mann für ihn eben nur ein Name war, bei dem er sich nichts Besonderes vorstellen konnte.
→ Cela n’avait déjà pas bonne allure lorsque ce nom n’était pour lui qu’un nom vide de sens.
Nun aber war mit diesem Namen eine niederträchtige Handlung verbunden.
→ Cela devenait pire depuis qu’il s’était paré de fâcheux attributs ;
Aus dem schwankenden, dunklen Nebel, der dieses Wesen bis jetzt umschleiert hatte, sprang plötzlich die Gestalt eines Teufels hervor.
→et hors des brumes onduleuses et inconsistantes qui avaient si longtemps offusqué son regard, le notaire vit surgir la brusque et nette apparition d’un démon.
»Ich glaubte erst, es wäre Wahnsinn,« sagte er, als er das verhaßte Schriftstück in den Schrank zurücklegte, »jetzt fürchte ich, es ist eine Schandtat.«
→« J’ai cru que c’était de la folie », se dit-il, en replaçant le malencontreux papier dans le coffre-fort, « mais à cette heure je commence à craindre que ce ne soit de l’opprobre. »
Gleich darauf zog er seinen Ueberrock an und ging nach Cavendish Square, wo sein Freund, der berühmte Doktor Lanyon wohnte.
→Là-dessus il souffla sa bougie, endossa un pardessus, et se mit en route dans la direction de Cavendish square, cette citadelle de la médecine, où son ami, le fameux Dr Lanyon, avait son habitation et recevait la foule de ses malades.
»Wenn irgend einer mir Auskunft geben kann, so ist es Lanyon,« sagte er sich.
→Si quelqu’un est au courant, songeait-il, ce doit être Lanyon.
Der alte, vornehm und feierlich aussehende Diener des großen Arztes empfing ihn mit üblicher Höflichkeit und Würde und führte ihn in das Speisezimmer, wo Doktor Lanyon nach dem Essen allein bei seinem Glase Portwein saß.
→Le majestueux maître d’hôtel le reconnut et le fit entrer : sans subir aucun délai d’attente, il fut introduit directement dans la salle à manger où le Dr Lanyon, qui dînait seul, en était aux liqueurs.
Lanyon war ein kleiner, kräftiger, flinker ältlicher Herr, mit blühender Gesichtsfarbe.
→C’était un gentleman cordial, plein de, santé, actif, rubicond, avec une mèche de cheveux prématurément blanchie.
Sobald Utterson in das Zimmer trat, sprang der Arzt auf, hielt ihm beide Hände entgegen und hieß ihn auf das herzlichste willkommen.
→À la vue de M. Utterson, il se leva d’un bond et s’avança au-devant de lui, les deux mains tendues.
Für Fremde hatte diese überfließende Freundlichkeit etwas Theatralisches an sich, aber sie beruhte in diesem Falle wirklich auf einer tieferen Empfindung.
→Cette affabilité, qui était dans les habitudes du personnage, avait l’air un peu théâtrale, mais elle procédait de sentiments réels.
Die beiden waren alte Freunde von der Schule und Universität her, sie hegten die größte Achtung voreinander und – was sonst selbst unter diesen Umständen nicht immer der Fall ist – sie fanden großes Vergnügen darin, oft und lange zusammen zu sein.
→Car tous deux étaient de vieux amis, d’anciens camarades de classe et d’université, pleins l’un et l’autre de la meilleure opinion réciproque, et, ce qui ne s’ensuit pas toujours, ils se plaisaient tout à fait dans leur mutuelle société.
Nach einigen Worten über alltägliche Sachen brachte der Advokat die Unterhaltung auf den Gegenstand, der vor allem seine Gedanken beherrschte.
→Après quelques phrases sur la pluie et le beau temps, le notaire en vint au sujet qui lui préoccupait si fâcheusement l’esprit.
»Ich möchte, die Freunde wären ein bißchen jünger,« erwiderte Lanyon lächelnd, »ja, ich glaube, wir sind seine ältesten Freunde. Aber was bringt dich darauf? Ich habe ihn seit längerer Zeit nur selten gesehen.«
→– Il me semble, Lanyon, dit-il, que nous devons être, vous et moi, les deux plus vieux amis du Dr Jekyll ? – Je préférerais que ces amis fussent plus jeunes ! plaisanta le Dr Lanyon.
→Aber was bringt dich darauf? Ich habe ihn seit längerer Zeit nur selten gesehen.«
→Admettons-le cependant. Mais qu’importe ? Je le vois si peu à présent. – En vérité ? fit Utterson. Je vous croyais très liés par des recherches communes ?
»In der Tat?« sagte Utterson. »Ich glaubte, eure gemeinschaftlichen Interessen brächten euch häufig zusammen.«
→– Autrefois, répliqua l’autre. Mais voici plus de dix ans que Henry Jekyll est devenu trop fantaisiste pour moi.
»Früher war dies wohl der Fall,« sagte Lanyon. »Aber ich will dir offen gestehen, Utterson, während der letzten Jahre ist mir Jekylls ganze Art und Weise ein Rätsel gewesen.
→Il a commencé à tourner mal, en esprit s’entend ; et j’ai beau toujours m’intéresser à lui en souvenir du passé comme on dit, je le vois et l’ai vu diantrement peu depuis lors.
Irgend etwas ist nicht ganz richtig mit dem Mann: ich weiß nicht, was es ist. Es scheint mir manchmal, als ob er seinen Verstand verlöre. Natürlich nehme ich noch immer großes Interesse an allem, was ihn betrifft, schon unserer alten Bekanntschaft wegen. Ich sehe ihn aber, wie gesagt, sehr wenig.
Seine verkehrten Ansichten über wissenschaftliche Dinge würden allein genügen, um Dämon und Phintias zu verfeinden.«
→De pareilles billevesées scientifiques, ajouta le docteur, devenu soudain rouge pourpre, auraient suffi à brouiller Damon et Pythias.
Lanyon sprach diese letzten Worte in einem Tone ungewohnter Erregung, fast mit einer gewissen Gereiztheit aus.
Utterson fühlte sich etwas erleichtert.
→Cette petite bouffée d’humeur apporta comme un baume à M. Utterson.
»Ach,« sagte er sich, »sie haben sich über irgendeine wissenschaftliche Frage gezankt. Gott sei Dank, daß es nichts Schlimmeres ist.«
→« Ils n’ont fait que différer sur un point de science », songea-t-il ; et comme il était dénué de passion scientifique (sauf en matière notariale), il ajouta même : « Si ce n’est que cela ! »
Nach einigen Minuten Stillschweigen fragte er Lanyon:
→Puis, ayant laissé quelques secondes à son ami pour reprendre son calme, il aborda la question qui faisait le but de sa visite, en demandant :
»Kennst du einen gewissen Hyde, einen Bekannten, einen ... Protégé von Jekyll?«
→– Avez-vous jamais rencontré un sien protégé, un nommé Hyde ?
»Hyde?« wiederholte Lanyon. »Nein, ich habe nie von ihm gehört.«
→– Hyde ? répéta Lanyon. Non. Jamais entendu parler de lui.
Das war also alles, was Utterson erfahren konnte; Schlaflos wälzte er sich die ganze Nacht in seinem großen Bett herum, von traurigen Gedanken, von furchtbaren Ahnungen gequält.
→Telle fut la somme de renseignements que le notaire remporta avec lui dans son grand lit obscur où il resta à se retourner sans répit jusque bien avant dans la nuit.
Die Kirchenuhr schlug die sechste Morgenstunde.
→Six heures sonnèrent au clocher de l’église qui se trouvait si commodément proche du logis de M. Utterson, et il creusait toujours le problème.
Bis dahin hatte er nur das wirklich Tatsächliche in Betracht genommen.
→Au début celui-ci ne l’avait touché que par son côté intellectuel ; mais à présent son imagination était, elle aussi, occupée ou pour mieux dire asservie ;
Jetzt aber entrollten sich vor seiner erhitzten Phantasie Bilder, die ihn mit Grauen und Entsetzen erfüllten. Alles, was ihm Enfield erzählt hatte, stand jetzt hell und deutlich vor ihm wie ein Gemälde.
→et tandis qu’il restait à se retourner dans les opaques ténèbres de la nuit et de sa chambre aux rideaux clos, le récit de M. Enfield repassait devant sa mémoire en un déroulement de tableaux lucides.
Er sah die hellerleuchteten einsamen Straßen der großen Stadt; er sah die Gestalt eines Mannes, mit unheimlicher Hast dahinschreitend,
→Il croyait voir l’immense champ de réverbères d’une ville nocturne ; puis un personnage qui s’avançait à pas rapides ;
er sah das Kind, das ihm entgegenlief; jetzt stießen sie aneinander – das Kind fiel, und das Scheusal schritt grausam über den schwachen Körper hinweg.
→puis une fillette qui sortait en courant de chez le docteur, et puis tous les deux se rencontraient, et le monstre inhumain foulait aux pieds l’enfant et s’éloignait sans prendre garde à ses cris.
Dann sah er ein großes, reich möbliertes Zimmer, dort lag sein alter Freund, Henry Jekyll, ruhig schlafend – und lächelnd in seinen Träumen
→Ou encore il voyait dans une somptueuse maison une chambre où son ami était en train de dormir, rêvant et souriant à ses rêves ;
– jetzt öffnete sich die Tür, die Gardinen des Bettes wurden zurückgeschlagen, der Schläfer erwachte,
→et alors la porte de cette chambre s’ouvrait, les rideaux du lit s’écartaient violemment, le dormeur se réveillait, et patatras !
und vor ihm stand eine finstere Gestalt, die ihm befahl, aufzustehen und ihm zu folgen.
→il découvrait à son chevet un être qui avait sur lui tout pouvoir, et même en cette heure où tout reposait il lui fallait se lever et faire comme on le lui ordonnait.
– Diese Gestalt, erst in der Straße, dann in Jekylls Schlafzimmer, wich keinen Augenblick aus Uttersons Vorstellung. Er sah sie, wie ein wüstes Phantom, wie sie leise und unheimlich nachts durch die Häuser schlich;
→ Le personnage sous ces deux aspects hanta toute la nuit le notaire ; et si par instants celui-ci s’endormait, ce n’était que pour le voir se glisser plus furtif dans des maisons endormies,
er sah sie, wie sie mit wilder Hast durch die nächtlichen Straßen eilte; an jeder Ecke kam ein kleines Mädchen gelaufen, das das Ungeheuer zu Boden warf und zertrampelte.
→ou s’avancer d’une vitesse de plus en plus accélérée, jusqu’à en devenir vertigineuse, parmi de toujours plus vastes labyrinthes de villes éclairées de réverbères, et à chaque coin de rue écraser une fillette et la laisser là hurlante.
Doch konnte er das Gesicht des Unholds nicht erkennen – die Züge verschwammen wie ein Nebelbild ...
→Et toujours ce personnage manquait d’un visage auquel il pût le reconnaître ; même dans ses rêves, il manquait de visage, ou bien celui-ci était un leurre qui s’évanouissait sous son regard…
Utterson konnte es nicht länger ertragen. Er sprang aus dem Bett, mit dem festen Vorsatz, nicht eher zu rasten noch zu ruhen, bis er Hyde gefunden habe.
→Ce fut de la sorte que naquit et grandit peu à peu dans l’esprit du notaire une curiosité singulièrement forte, quasi désordonnée, de contempler les traits du véritable M. Hyde.
– Wenn er ihn nur einmal sehen könnte, sagte er sich, so würde sich das ganze Geheimnis aufklären, vielleicht ganz und gar verschwinden, wie dies so oft geschieht, wenn man sich nur Mühe gibt, einer Sache auf den Grund zu gehen.
→Il lui aurait suffi, croyait-il, de jeter les yeux sur lui une seule fois pour que le mystère s’éclaircît, voire même se dissipât tout à fait, selon la coutume des choses mystérieuses quand on les examine bien.
Er würde vielleicht etwas entdecken, was ihm Jekylls seltsame Zuneigung zu Hyde, oder das geheimnisvolle Band, das die beiden vereinigte, erklärte, das ein Licht auf Jekylls merkwürdiges Testament werfen könnte.
→Il comprendrait alors la raison d’être de l’étrange prédilection de son ami, ou (si l’on préfère) de sa sujétion, non moins que des stupéfiantes clauses du testament.
Auf alle Fälle wollte er das Gesicht dieses Menschen ohne menschliches Gefühl sehen, das Gesicht, das selbst in dem ruhigen, phlegmatischen Enfield eine Empfindung unauslöschlichen Abscheus hervorgerufen hatte.
→Et en tout cas ce serait là un visage qui mériterait d’être vu ; le visage d’un homme dont les entrailles étaient inaccessibles à la pitié ; un visage auquel il suffisait de se montrer pour susciter dans l’âme du flegmatique Enfield un sentiment de haine tenace.
Von diesem Augenblick an verging kein Tag, an dem Utterson nicht zu irgend einer Zeit in der Nähe der unheimlichen Tür zu sehen war.
→Od té doby začal pan Utterson obcházet kolem dveří v boční uličce s krámky.
Er war dort morgens in aller Frühe, ehe er auf sein Bureau ging; er war dort in der Mittagsstunde im Gedränge der lebhaften Straße, und wieder des Nachts, wenn das blasse Mondlicht die nebelbedeckte Stadt gespenstisch erleuchtete.
→Le matin avant les heures de bureau, le soir sous les regards de la brumeuse lune citadine, par tous les éclairages et à toutes les heures de solitude ou de foule, le notaire se trouvait à son poste de prédilection.
‘If he be Mr Hyde,’ he had thought, ‘I shall be Mr Seek.’
Endlich wurde seine Ausdauer belohnt. Es war in einer schönen, kalten Winternacht; die Straßen waren rein gefegt, wie ein Ballsaal; die Laternen brannten hell, ihre Flammen, von keinem Winde bewegt, warfen die Schatten scharf und deutlich auf das Pflaster.
→Sa patience fut enfin récompensée. C’était par une belle nuit sèche ; il y avait de la gelée dans l’air ; les rues étaient nettes comme le parquet d’une salle de bal ; les réverbères, que ne faisait vaciller aucun souffle, dessinaient leurs schémas réguliers de lumière et d’ombre.
Nach zehn Uhr, als die Läden geschlossen waren, wurde die kleine Straße recht still und öde – nur von fern hörte man das dumpfe Brausen der mächtigen Stadt.
→À dix heures, quand les boutiques se fermaient, la petite rue devenait très déserte et, en dépit du sourd grondement de Londres qui s’élevait de tout à l’entour, très silencieuse.
Selbst das kleinste Geräusch war in der nächtlichen Stille deutlich vernehmbar. Utterson war erst wenige Minuten auf seinem Posten, als er nicht weit von sich leise, eilige Schritte hörte.
→Les plus petits sons portaient au loin : les bruits domestiques provenant des maisons s’entendaient nettement d’un côté à l’autre de la chaussée ; et le bruit de leur marche précédait de beaucoup les passants.
Selbst das kleinste Geräusch war in der nächtlichen Stille deutlich vernehmbar. Utterson war erst wenige Minuten auf seinem Posten, als er nicht weit von sich leise, eilige Schritte hörte.
→Il y avait quelques minutes que M. Utterson était à son poste, lorsqu’il perçut un pas insolite et léger qui se rapprochait.
Er hatte sich während seines nächtlichen Wachehaltens an das eigentümliche Geräusch gewöhnt, das der regelmäßige Schritt eines Fußgängers in der Mitte der Nacht hervorruft;
→Au cours de ses reconnaissances nocturnes, il s’était habitué depuis longtemps à l’effet bizarre que produit le pas d’un promeneur solitaire qui est encore à une grande distance, lorsqu’il devient tout à coup distinct parmi la vaste rumeur et les voix de la ville.
ganz deutlich und entschieden ist dieses Geräusch aus dem verwirrten, fernen Lärmen der Stadt herauszuhören.
Doch noch nie zuvor war Uttersons Aufmerksamkeit so schnell und lebhaft erregt gewesen, wie in diesem Augenblick.
→Mais son attention n’avait jamais encore été mise en arrêt de façon aussi aiguë et décisive ;
Er fühlte, daß der Erfolg nahe war, und zog sich vorsichtig in das Dunkel der Sackgasse zurück.
→et ce fut avec un vif et superstitieux pressentiment de toucher au but qu’il se dissimula dans l’entrée de la cour.
Die Schritte kamen näher und näher, wurden lauter und lauter.
→Les pas se rapprochaient rapidement, et ils redoublèrent tout à coup de sonorité lorsqu’ils débouchèrent dans la rue.
Jetzt hörte Utterson, wie sie um die Straßenecke kamen, – jetzt sah er den nächtlichen Wanderer vor sich.
→Le notaire, avançant la tête hors de l’entrée, fut bientôt édifié sur le genre d’individu auquel il avait affaire.
Es war ein kleiner, gewöhnlich angezogener Mann. – Unbegreiflicherweise empfand der Advokat mit einem Male dasselbe Gefühl des Widerwillens, des Abscheus, das sich Enfields bemächtigt hatte.
→Es war ein kleiner, gewöhnlich angezogener Mann. – Unbegreiflicherweise empfand der Advokat mit einem Male dasselbe Gefühl des Widerwillens, des Abscheus, das sich Enfields bemächtigt hatte.
– Der Mann schritt quer über die Straße, gerade auf die bewußte Tür zu. Er nahm einen Schlüssel aus der Tasche – er war augenscheinlich zu Hause.
→ Il marcha droit vers la porte, coupant en travers de la chaussée pour gagner du temps, et chemin faisant, il tira une clef de sa poche comme s’il arrivait chez lui.
Jetzt trat Utterson aus dem Dunkel hervor und legte seine Hand aus des Mannes Schulter.
→M. Utterson sortit de sa cachette et quand l’autre fut à sa hauteur il lui toucha l’épaule.
»Herr Hyde, wenn ich nicht irre?«
→– Monsieur Hyde, je pense ?
Mit einem schlangenartigen Zischen wich Hyde einen Schritt zurück.
→M. Hyde se recula, en aspirant l’air avec force.
Er faßte sich jedoch sofort, und ohne dem Advokaten ins Gesicht zu sehen, sagte er vollständig ruhig: »Das ist mein Name.
→Mais sa crainte ne dura pas ; et, sans toutefois regarder le notaire en face, il lui répondit avec assez de sang-froid : – C’est bien mon nom.
Was wünschen Sie?«
→Que me voulez-vous ?
»Ich sehe, Sie gehen in dieses Haus,« erwiderte der Advokat.
→– Je vois que vous allez entrer, répliqua le notaire.
»Ich bin ein alter Freund von Doktor Jekyll. Ich heiße Utterson, Rechtsanwalt Utterson in Gaunt Street;
→Je suis un vieil ami du Dr Jekyll… M. Utterson, de Gaunt Street…
mein Name ist Ihnen gewiß nicht unbekannt, und da ich Sie gerade hier treffe, wollte ich Sie bitten, mich auch hineinzulassen.«
→Il doit vous avoir parlé de moi ; et en nous rencontrant si à point, j’ai cru que vous pourriez m’introduire auprès de lui.
»Sie würden Doktor Jekyll nicht zu Hause finden, er ist verreist,« erwiderte Hyde. Er wollte jetzt die Tür aufschließen, schien sich aber plötzlich zu besinnen, und ohne den Advokaten anzusehen, fragte er:
→– Vous ne trouverez pas le Dr Jekyll ; il est sorti, répliqua M. Hyde, en soufflant dans sa clef. Puis avec brusquerie, mais toujours sans lever les yeux, il ajouta :
»Woher kennen Sie mich?«
→D’où me connaissez-vous?
Utterson ließ die Frage unberücksichtigt. »Herr Hyde,« sagte er, »wollen Sie mir einen Gefallen tun?«
→– Je vous demanderai d’abord, répliqua M. Utterson, de me faire un plaisir.
»Was wünschen Sie?«
→– Volontiers, répondit l’autre… De quoi s’agit-il ?
»Wollen Sie mich Ihr Gesicht sehen lassen?«
→– Voulez-vous me laisser voir votre visage ? demanda le notaire.
Hyde schien einige Augenblicke zu zögern; dann drehte er sich mit einem plötzlichen Entschluß um und sah Utterson trotzig und herausfordernd an. Es währte nur einen Augenblick.
→M. Hyde parut hésiter ; puis, comme s’il prenait une brusque résolution, il releva la tête d’un air de défi ; et tous deux restèrent quelques secondes à se dévisager fixement.
»So,« sagte Utterson, »jetzt werde ich Sie wiedererkennen. Es könnte von Nutzen sein.«
→– À présent, je vous reconnaîtrai, fit M. Utterson. Cela peut devenir utile.
»Ja,« sagte Hyde, »und da wir uns einmal getroffen haben, will ich Ihnen auch gleich meine Adresse geben
→– Oui, répliqua M. Hyde, il vaut autant que nous nous soyons rencontrés ;
.« Er nannte eine obskure Straße in Soho.
→Et il lui donna un numéro et un nom de rue dans Soho.
»Allmächtiger Gott!« dachte Utterson, »hat der am Ende dabei an das Testament gedacht?«
→"Panebože!" pomyslil si Utterson. "Snad také nemá na mysli tu závěť?"
Er verlor jedoch kein Wort darüber.
→Mais il garda sa réflexion pour lui-même et se borna à émettre un vague remerciement au sujet de l’adresse.
»Und nun,« sagte Hyde, »darf ich noch einmal fragen, woher Sie mich kennen?«
→– Et maintenant, fit l’autre, répondez-moi : d’où me connaissez-vous ?
»Nach der Beschreibung.«
→‘By description,’ was the reply.
»Nach wessen Beschreibung?«
→‘Whose description?’
»Wir haben gegenseitige Freunde,« sagte Utterson.
→– Nous avons des amis communs, répondit M. Utterson.
»Gegenseitige Freunde?
→– Des amis communs, répéta M. Hyde, d’une voix rauque.
Und wer wären die?« »Doktor Jekyll zum Beispiel.«
→Citez-en. – Jekyll, par exemple, dit le notaire.
»Der? Der hat es Ihnen nicht gesagt,« brach Hyde mit großer Heftigkeit aus. »Sie lügen!«
→– Jamais il ne vous a parlé de moi ! s’écria M. Hyde, dans un accès de colère. Je ne vous croyais pas capable de mentir.
»Herr,« sagte Utterson, »das ist eine Sprache, die Ihnen sehr wenig zusteht.«
→– Tout doux, fit M. Utterson, vous vous oubliez.
Der andere antwortete mit einem höhnischen Gelächter, und mit unglaublicher Schnelligkeit hatte er plötzlich die Tür aufgeschlossen und war hinter derselben verschwunden.
→L’autre poussa tout haut un ricanement sauvage ; et en un instant, avec une promptitude extraordinaire, il ouvrit la porte et disparut dans la maison.
Der Advokat blieb einige Minuten vor der Tür stehen, ein Bild der Angst und Unruhe.
→Le notaire resta d’abord où M. Hyde l’avait laissé, livré au plus grand trouble.
Dann ging er langsam und gedankenvoll die Straße entlang. Von Zeit zu Zeit blieb er stehen, strich sich mit der Hand über die Stirn, wie einer, der große innerliche Qualen leidet.
→Puis avec lenteur il se mit à remonter la rue, s’arrêtant quasi à chaque pas et portant la main à son front, comme s’il était en proie à une vive préoccupation d’esprit.
Das Rätsel, dessen Lösung ihn peinigte, war kein leichtes.
→Le problème qu’il examinait ainsi, tout en marchant, appartenait à une catégorie presque insoluble.
Hyde war ein kleiner, zwerghafter Mann.
→M. Hyde était blême et rabougri,
Er machte den Eindruck eines Verwachsenen, doch konnte man nicht sehen, wo das Gebrechen saß. Er hatte ein widerwärtiges Lächeln; sein Benehmen gegen Utterson war eine Mischung von verbrecherartiger Furcht und Frechheit; er sprach mit einer heisern, flüsternden Stimme;
→il donnait sans aucune difformité visible l’impression d’être contrefait, il avait un sourire déplaisant, il s’était comporté envers le notaire avec un mélange quasi féroce de timidité et d’audace, et il parlait d’une voix sourde, sibilante et à demi cassée;
alles dies mußte jedermann gegen ihn einnehmen; aber es war dennoch nicht genug, um diesen namenlosen Abscheu, diesen Widerwillen, diese Furcht zu erklären, die Utterson in seiner Gegenwart empfand.
→tout cela militait contre lui ; mais tout cet ensemble réuni ne suffisait pas à expliquer la répugnance jusque-là inconnue, le dégoût et la crainte avec lesquels M. Utterson le regardait.
»Nein,« sagte er sich, »es steckt noch etwas dahinter
→ « Il doit y avoir autre chose, se dit ce gentleman, perplexe.
– aber was ist es? Ich kann keinen Namen dafür finden.
→Il y a certainement autre chose, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus.
Der Mann hat nichts Menschliches an sich,
→Dieu me pardonne, cet homme n’a pour ainsi dire pas l’air d’être un civilisé.
er ist wie ein Gnom, ein böser Alp. Habe ich ein Vorurteil gegen ihn gefaßt durch Enfields Geschichte
→
→Tiendrait-il du troglodyte ? ou serait-ce la vieille histoire du Dr Fell,
– oder ist es wirklich der Abglanz einer niederträchtigen, durch und durch gemeinen Seele, der sich in seiner Erscheinung widerspiegelt?
→ou bien est-ce le simple reflet d’une vilaine âme qui transparaît ainsi à travers son revêtement d’argile et le transfigure ?
Ja, das muß es sein! O, mein armer, alter Henry Jekyll, wenn je ein Mensch mit dem Siegel Satans gebrandmarkt war, so ist es dein neuer Freund, Herr Edward Hyde!«
→Cette dernière hypothèse, je crois… Ah ! mon pauvre vieux Harry Jekyll, si jamais j’ai lu sur un visage la griffe de Satan, c’est bien sur celui de votre nouvel ami ! »
Utterson hatte jetzt das Ende der kleinen Straße erreicht.
Er bog um die Ecke und kam auf einen Square, der von schönen, alten Häusern umgeben war. Die meisten derselben hatten etwas von ihrem ehemaligen Glanze eingebüßt. Sie waren in verschiedene Wohnungen eingeteilt;
→Za rohem boční uličky byl blok starobylých, pěkných domů, většinou už pozbavených vznešeného lesku a rozdělených v byty a kanceláře, pronajímané lidem z nejrůznějších vrstev:
einzelne Zimmer wurden möbliert vermietet, manche wurden als Ateliers, als Bureaus von Winkeladvokaten oder von Agenten zweifelhafter Unternehmungen und Geschäfte benutzt.
→graveurs de plans, architectes, louches agents d’affaires et directeurs de vagues entreprises.
Nur eins, das zweite von der Ecke – hatte sein reiches, vornehmes ???äußere bewahrt;
→Une maison, toutefois, la deuxième à partir du coin, appartenait toujours à un seul occupant ;
es war augenscheinlich nur von einer Familie bewohnt. Trotz der späten Abendstunde ging Herr Utterson schnell und entschlossen an die schwere Tür und klopfte.
→ et à la porte de celle-ci, qui offrait un grand air de richesse et de confort, bien qu’à l’exception de l’imposte elle fût alors plongée dans les ténèbres, M. Utterson s’arrêta et frappa à la porte.
Ein ältlicher Diener öffnete.
→Un domestique âgé, en livrée, vint ouvrir.
»Ist Doktor Jekyll zu Hause, Poole?« fragte der Advokat.
→– Est-ce que le docteur est chez lui, Poole ?
»Ich will gleich sehen, Herr Utterson,« sagte Poole,
→– Je vais voir ; monsieur Utterson, répondit Poole,
»bitte, treten Sie näher.« Er führte den Advokaten in die große, schöne Eintrittshalle des Hauses, die mit kostbaren Teppichen belegt und mit antiken, eichenen Möbeln ausgestattet, bei dem hellen Kohlenfeuer im offenen Kamin einen außerordentlich behaglichen und freundlichen Eindruck machte.
→tout en introduisant le visiteur dans un grand et confortable vestibule au plafond bas, pavé de carreaux céramiques, chauffé (telle une maison de campagne) par la flamme claire d’un âtre ouvert, et meublé de précieux buffets de chêne.
»Wollen Sie hier warten,« fragte Poole, »oder wollen Sie in das Speisezimmer gehen?«
→– Préférez-vous attendre ici au coin du feu, monsieur, ou voulez-vous que je vous fasse de la lumière dans la salle à manger?
»Ich warte lieber hier,« sagte der Advokat. Er ging an das Feuer und lehnte sich an den hohen Kamin.
→– Inutile, j’attendrai ici, répliqua le notaire. Et s’approchant du garde-feu élevé, il s’y accouda.
Diese Vorhalle war Jekylls Lieblingsaufenthalt.
→Ce vestibule, où il resta bientôt seul, était une vanité mignonne de son ami le docteur ;
Auch Utterson pflegte zu sagen, daß es der gemütlichste Ort in ganz London sei.
→et Utterson lui-même ne manquait pas d’en parler comme de la pièce la plus agréable de tout Londres.
Aber heute abend, als er beim Feuer stand, fühlte er ein unheimliches, nervöses Zittern durch alle Glieder seines Körpers, das dämonische Gesicht Hydes kam ihm nicht aus den Augen;
→Mais ce soir, un frisson lui parcourait les moelles ; le visage de Hyde hantait péniblement son souvenir ; il éprouvait (chose insolite pour lui) la satiété et le dégoût de la vie ;
er hörte noch das teuflische Lachen, mit dem der unheimliche Geselle eben hinter der Tür verschwunden war – zum ersten Male fühlte er etwas wie Lebensüberdruß; drohend und verzerrt grinste ihm Hydes Antlitz aus den flackernden Flammen des Feuers entgegen.
→et du fond de sa dépression mentale, les reflets dansants de la flamme sur le poli des buffets et les sursauts inquiétants de l’ombre au plafond, prenaient un caractère lugubre.
Er schämte sich fast, ein Gefühl der Erleichterung zu empfinden, als Poole zurückkam und ihm meldete, daß sein Herr nicht zu Hause sei.
→ Il eut honte de se sentir soulagé lorsque Poole revint enfin lui annoncer que le Dr Jekyll était sorti.
»Ich sah soeben Herrn Hyde in das Hinterhaus gehen,« sagte er. »Er hat einen Schlüssel zu der Tür, die in den alten Seziersaal führt. Ist das in Ordnung, Poole, wenn der Doktor nicht zu Hause ist?«
→– Dites, Poole, fit-il, j’ai vu M. Hyde entrer par la porte de l’ancienne salle de dissection. Est-ce correct, lorsque le Dr Jekyll est absent ?
»Ganz in Ordnung, Herr Utterson,« sagte der alte Diener, »ich weiß, daß Herr Hyde einen Schlüssel hat.«
→– Tout à fait correct, monsieur Utterson, répondit le domestique, M. Hyde a la clef.
»Ihr Herr scheint großes Vertrauen in diesen Mann zu setzen,« sagte Utterson nachdenklich.
→– Il me semble que votre maître met beaucoup de confiance en ce jeune homme, Poole, reprit l’autre d’un air pensif.
»Großes Vertrauen,« sagte Poole, »wir haben alle Befehl, ihm unbedingt zu gehorchen.«
→– Oui, monsieur, beaucoup en effet, répondit Poole. Nous avons tous reçu l’ordre de lui obéir.
»Ich glaube nicht, daß ich Herrn Hyde je hier im Hause getroffen habe,« fuhr Utterson fort.
→– Je ne pense pas avoir jamais rencontré M. Hyde ? interrogea Utterson.
»O nein,« erwiderte Poole. »Er erscheint nie, wenn Besuch im Hause ist.
→– Oh, mon Dieu, non, monsieur. Il ne dîne jamais ici, répliqua le maître d’hôtel.
Wir sehen übrigens auch wenig von ihm; er kommt und geht stets durch die Hintertür.«
→Et même nous ne le voyons guère de ce côté-ci de la maison ; il entre et sort la plupart du temps par le laboratoire.
»Gute Nacht, Poole!« »Gute Nacht, Herr Utterson!«
→– Allons, bonne nuit, Poole. – Bonne nuit, monsieur Utterson.
Mit schwerem Herzen trat der Advokat seinen Heimweg an. »Armer Henry Jekyll,« sagte er sich.
→Et le notaire s’en retourna chez lui, le coeur tout serré. « Ce pauvre Harry Jekyll, songeait-il,
»Er muß in arger Bedrängnis sein! Er war wild und ausschweifend, als er jung war. Aber der allgütige Gott hat das doch längst vergeben.
→j’ai bien peur qu’il ne se soit mis dans de mauvais draps ! Il a eu une jeunesse un peu orageuse ; cela ne date pas d’hier, il est vrai ; mais la justice de Dieu ne connaît ni règle ni limites.
Was kann es nur sein, das ihn an diesen Hyde kettet? Ist es das Gespenst einer alten Sünde? Ist es eine verborgene Schandtat, die ihm wie ein Krebs am Leben frißt?
→Hé oui, ce doit être cela : le revenant d’un vieux péché, le cancer d’une honte secrète,
Ist es eine Strafe, die langsam, aber unabwendbar naht, nach Jahren, nachdem die Untat vielleicht schon aus dem Gedächtnis entschwunden?«
→le châtiment qui vient, pede claudo, des années après que la faute est sortie de la mémoire et que l’amour-propre s’en est absous. »
Dieser Gedanke machte den Advokaten ganz stutzig. Er warf einen Ueberblick über seine eigene Vergangenheit. Er quälte sich mit der Vorstellung, daß auch in seinem Leben irgendwo noch ein Vergehen, eine unwürdige Handlung verborgen sein könne, deren er sich nicht mehr erinnere.
→Et le notaire, troublé par cette considération, médita un instant sur son propre passé, fouillant tous les recoins de sa mémoire, dans la crainte d’en voir surgir à la lumière, comme d’une boîte à surprises, une vieille iniquité.
Wenigen möchte es vergönnt sein, mit solcher Ruhe, mit solchem Selbstbewußtsein das Vergangene zu betrachten, wie dem Rechtsanwalt Utterson.
→Son passé était certes bien innocent ; peu de gens pouvaient lire avec moins d’appréhension les feuillets de leur vie ; et pourtant il fut d’abord accablé de honte par toutes les mauvaises actions qu’il avait commises,
Doch in seinem strengen Selbsturteil dachte er an manches, was er lieber nicht getan haben möchte.
→puis soulevé d’une douce et timide reconnaissance par toutes celles qu’il avait évitées après avoir failli de bien près les commettre.
– Er hatte alle Ursache, dem Allmächtigen zu danken, der ihm geholfen hatte, Versuchungen zu widerstehen, die ihn zu verschlingen drohten.
Dann kam er wieder auf Jekyll und Hyde.
→Et ramené ainsi à son sujet primitif, il conçut une lueur d’espérance.
»Dieser Hyde,« sagte er sich, »muß auch Geheimnisse haben.
→« Ce maître Hyde, si on le connaissait mieux, songeait-il, doit avoir ses secrets particuliers :
Dunkle böse Taten, neben denen das Schlimmste, was Jekyll getan, wie das Sonnenlicht glänzt.
→de noirs secrets, dirait-on à le voir ; des secrets à côté desquels les pires du pauvre Jekyll sembleraient purs comme le jour.
Nein, es darf so nicht länger bleiben!
→Les choses ne peuvent durer ainsi.
Der bloße Gedanke an diesen Hyde, der sich wie ein Dieb an Henrys Bett schleicht, macht mich schaudern.
→Cela me glace de penser que cet être-là s’insinue comme un voleur au chevet de Harry :
Und das schlimmste ist, daß,
→pauvre Harry, quel réveil pour lui ! Et quel danger ;
wenn Hyde nur eine Ahnung von dem Inhalt des Testaments hat, er vielleicht ungeduldig wird.
→car si ce Hyde soupçonne l’existence du testament, il peut devenir impatient d’hériter.
Ich muß und will der Sache aus den Grund kommen: es koste, was es wolle – wenn Jekyll mich nur läßt – ja,« sagte er gedankenvoll – »wenn Jekyll mich nur läßt.«
→Oui, il faut que je pousse à la roue… s i toutefois Jekyll me laisse faire, ajouta-t-il, si Jekyll veut bien me laisser faire. »
Und die seltsamen Verfügungen des Testaments traten ihm wieder deutlich und bestimmt vor die Seele.
→Car une fois de plus il revoyait en esprit, nettes comme sur un écran lumineux, les singulières clauses du testament.
-III-
Ungefähr vierzehn Tage nach den eben erzählten Ereignissen gab Doktor Jekyll eines seiner gemütlichen Essen, die sich immer durch vortreffliche Küche, feine alte Weine und gute Gesellschaft auszeichneten.
→Quinze jours s’étaient écoulés lorsque, par le plus heureux des hasards, le docteur offrit un de ces agréables dîners dont il était coutumier à cinq ou six vieux camarades, tous hommes intelligents et distingués, et tous amateurs de bons vins.
Utterson war noch geblieben, nachdem die anderen Gäste gegangen waren.
→M. Utterson, qui y assistait, fit en sorte de rester après le départ des autres convives.
Endlich sagte Utterson: »Ich habe schon längst mit dir sprechen wollen, Jekyll, du weißt, wegen deines Testaments.«
→– J’ai éprouvé le besoin de vous parler, Jekyll, commença le notaire. Vous vous rappelez votre testament ?
– Mon cher Utterson, répondit-il, vous n’avez pas de chance avec votre client.
Je n’ai jamais vu personne aussi tourmenté que vous l’êtes par mon testament ; sauf peut-être ce pédant invétéré de Lanyon, par ce qu’il appelle mes hérésies scientifiques.
Oui, oui, entendu, c’est un brave garçon… inutile de prendre cet air sévère… un excellent garçon, et j’ai toujours l’intention de le revoir, mais cela ne l’empêche pas d’être un pédant invétéré ;
mais cela ne l’empêche pas d’être un pédant invétéré ; un pédant ignare et prétentieux.
Jamais personne ne m’a autant déçu que Lanyon.
»Du weißt, ich habe nie meine Zustimmung zu diesem Testament gegeben.«
»O, du sprichst schon wieder davon?« sagte Jekyll, »ich weiß, ich weiß,« fuhr er etwas gereizt fort, »du hast es mir wenigstens oft genug gesagt.«
→– Vous savez que je n’ai jamais approuvé la chose, poursuivit l’impitoyable Utterson, refusant de le suivre sur ce nouveau terrain. – Mon testament ? Mais oui, bien entendu, je le sais, fit le docteur, un peu sèchement. Vous me l’avez déjà dit.
»Und ich sage es dir noch einmal,« erwiderte Utterson, »mir ist etwas zu Ohren gekommen über diesen jungen Hyde.«
→– Eh bien, je vous le redis encore, continua le notaire. J’ai appris quelque chose concernant le jeune Hyde.
Jekylls schönes, großes Gesicht wurde blaß wie der Tod, seine Augen nahmen einen finstern, beängstigenden Ausdruck an.
→La face épanouie du Dr Jekyll se décolora jusqu’aux lèvres, et ses yeux s’assombrirent. Il déclara :
»Ich will über diese Angelegenheit nichts mehr hören,« sagte er. »Ich glaubte, wir wären überein gekommen, die Sache nicht weiter zu besprechen.«
→– Je ne désire pas en entendre davantage. Il me semble que nous avions convenu de ne plus parler de ce sujet.
»Was ich über Hyde gehört habe,« sagte Utterson, »ist etwas Schändliches.« »Das geht mich nichts an,« erwiderte der Doktor, »ich werde mein Testament nicht ändern.
→– Ce que j’ai appris est abominable, insista Utterson. – Cela ne peut rien y changer.
Ich bin in einer sehr schwierigen Lage.
→Vous ne comprenez pas ma situation, répliqua le docteur, avec une certaine incohérence. Je suis dans une situation pénible, Utterson ; Der Fall ist ein seltsamer, ein ungewöhnlicher. Es nützt nichts, noch weiter darüber zu sprechen.«
→ma situation est exceptionnelle, tout à fait exceptionnelle. C’est une de ces choses auxquelles on ne peut remédier par des paroles.
»Jekyll,« sagte der Advokat mit ungewöhnlicher Wärme und Herzlichkeit, »wir sind alte Freunde; du kennst mich, du kannst mir trauen.
→– Jekyll, reprit Utterson, vous me connaissez : je suis quelqu’un en qui on peut avoir confiance.
Sage mir alles, ich bin fest überzeugt, ich kann dich aus dieser mißlichen Lage befreien.« Avouez-moi cela sous le sceau du secret ; je me fais fort de vous en tirer.
»Mein lieber Utterson, du bist zu gut, wirklich zu gut. Ich kann keine Worte finden, um dir zu danken.
→– Mon bon Utterson, repartit le docteur, c’est très aimable de votre part ; c’est tout à fait aimable, et je ne trouve pas de mots pour vous remercier.
Ich glaube dir; ich traue dir mehr als irgend einem – mehr als mir selbst.
→J’ai en vous la foi la plus entière ; je me confierais à vous plutôt qu’à n’importe qui, voire à moi-même, s’il me restait le choix ;
Aber laß nur, die Geschichte ist nicht so schlimm, wie du glaubst; quäle dein altes, treues Herz nicht damit. Soviel will ich dir zur Beruhigung sagen,
→mais croyez-moi, ce n’est pas ce que vous imaginez ; ce n’est pas aussi grave ; et pour vous mettre un peu l’esprit en repos, je vous dirai une chose : ich kann mich Hydes jeden Augenblick entledigen – sobald ich es nur will. Darauf gebe ich dir meine Hand, und danke dir noch tausendmal.
→dès l’instant où il me plaira de le faire, je puis me débarrasser de M. Hyde. Là-dessus je vous serre la main, et merci encore et encore…
Und nun noch eines – doch das ist kaum zu erwähnen nötig – es ist eine Privatangelegenheit, laß sie zwischen uns beiden ruhen.«
→Plus rien qu’un dernier mot, Utterson, dont vous ne vous formaliserez pas, j’en suis sûr ; c’est là une affaire privée, et je vous conjure de la laisser en repos.
Utterson blickte nachdenklich ins Feuer. Nach einigen Minuten stand er auf und sagte: »Vielleicht handelst du recht, Gott gebe es!«
→Utterson, le regard perdu dans les flammes, resta songeur une minute. – Je suis convaincu que vous avez parfaitement raison, finit- il par dire, tout en se levant de son siège.
»Und nun,« sagte der Doktor, »da wir hoffentlich zum letzten Male über diese Angelegenheit sprechen, möchte ich dich noch auf etwas aufmerksam machen.
→– Allons, reprit le docteur, puisque nous avons abordé ce sujet, et pour la dernière fois j’espère, voici un point que je tiendrais à vous faire comprendre. Je porte en effet le plus vif intérêt à ce pauvre Hyde.
Ich weiß, du hast Hyde gesehen, er hat es mir gesagt, ich fürchte, er ist ungezogen gegen dich gewesen.
→Je sais que vous l’avez vu ; il me l’a dit ; et je crains qu’il ne se soit montré grossier.
Ich nehme aber ein großes, ein außerordentlich großes Interesse an allem, was ihn betrifft. Versprich mir, Utterson, daß, wenn ich sterbe, du ihm beistehst, ihm zu seinem Rechte verhilfst.
→Mais je vous assure que je porte un grand, un très grand intérêt à ce jeune homme ; et si je viens à disparaître, Utterson, je désire que vous me promettiez de le soutenir et de sauvegarder ses intérêts.
Ich weiß, du würdest es tun, wenn du alles wüßtest; gib mir dein Versprechen, es wird mir eine große Last vom Herzen nehmen.«
→ Vous n’y manqueriez pas, si vous saviez tout ; et cela me soulagerait d’un grand poids si vous vouliez bien me le promettre.
»Ich kann ihn nie liebgewinnen,« sagte Utterson.
→– Je ne puis vous garantir que je l’aimerai jamais, repartit le notaire.
»Das verlange ich auch nicht,« sagte Jekyll. Er legte seine Hände auf des Advokaten Schultern und fuhr in ernstem, rührendem Tone fort:
→– Je ne vous demande pas cela, insista Jekyll, en posant la main sur le bras de l’autre ;
»Ich verlange nur Gerechtigkeit.
→je ne vous demande rien que de légitime;
Ich bitte dich, stehe ihm bei, um meinetwillen, Utterson, wenn ich nicht mehr bin.«
→ je vous demande uniquement de l’aider en mémoire de moi, lorsque je ne serai plus là.
»Ich verspreche es dir,« sagte Utterson.
→Utterson ne put refréner un soupir. – Soit, fit-il, je vous le promets.
-IV-
Beinahe ein Jahr darauf, im Monat Oktober 18.. wurde ganz London in Aufregung versetzt durch einen Mord, der mit außergewöhnlicher Brutalität verübt war, und der außerdem durch die hohe gesellschaftliche Stellung des Ermordeten ganz besonders Aufsehen erregte.
→L’assassinat de Sir Danvers Carew Un an plus tard environ, au mois d’octobre 18…, un crime d’une férocité inouïe, et que rendait encore plus remarquable le rang élevé de la victime, vint mettre Londres en émoi.
Ein Dienstmädchen, das während der Abwesenheit ihrer Herrschaft allein ein großes Haus in der Nähe der Themse bewohnte, war gegen 11 Uhr abends in ihre Schlafstube gegangen.
→Les détails connus étaient brefs mais stupéfiants. Une domestique qui se trouvait seule dans une maison assez voisine de la Tamise était montée se coucher vers onze heures.
Es war eine schöne, ruhige Nacht; die kleine Straße, welche das Mädchen von ihrem Fenster aus übersah, war tageshell von dem glänzenden Lichte des Vollmonds beleuchtet.
→Malgré le brouillard qui vers le matin s’abattit sur la ville, le ciel resta pur la plus grande partie de la nuit, et la pleine lune éclairait brillamment la rue sur laquelle donnait la fenêtre de la fille.
Das junge Mädchen hatte eine romantische Natur. Sie setzte sich an das offene Fenster und verfiel in träumerisches Nachdenken.
→Celle-ci, qui était sans doute en dispositions romanesques, s’assit sur sa malle qui se trouvait placée juste devant la fenêtre, et se perdit dans une profonde rêverie.
Selten – wie sie vor Gericht unter strömenden Tränen aussagte – selten hatte sie sich so friedvoll, so ruhig, so glücklich gefühlt.
→ Jamais (comme elle le dit, avec des flots de larmes, en racontant la scène), jamais elle ne s’était sentie plus en paix avec l’humanité, jamais elle n’avait cru davantage à la bonté du monde.
Sie blickte die Straße entlang und sah, wie ein schöner, stattlicher alter Herr mit weißem Haar die Straße herauf kam.
→Or, tandis qu’elle était là assise, elle vit venir du bout de la rue un vieux et respectable gentleman à cheveux blancs ;
Aus der entgegengesetzten Richtung kam schnellen Schrittes ein anderer, ein untersetzter, gewöhnlich aussehender Mann, den sie zu Anfang nicht näher betrachtete.
→et allant à sa rencontre, un autre gentleman tout petit, qui d’abord attira moins son attention.
Die beiden begegneten sich gerade unter dem Fenster, an dem das Mädchen saß.
Obgleich sie nicht hören konnte, was sie sagten, so konnte sie, dank dem hellen Mondlicht, ihre Gesichter deutlich erkennen.
→mais tandis qu’il parlait, la lune éclaira son visage, et la fille prit plaisir à le considérer, tant il respirait une aménité de caractère naïve et désuète, relevée toutefois d’une certaine hauteur, provenant, eût-on dit, d’une légitime fierté.
Das des alten Herrn hatte einen Ausdruck großer Vornehmheit und Güte.
Er verbeugte sich höflich vor dem anderen und schien etwas zu fragen. Wahrscheinlich, wie das Mädchen später angab, hatte er sich verirrt und erkundigte sich nach dem richtigen Wege.
→L’objet de sa requête ne devait pas avoir grande importance ; d’après son geste, à un moment, on eût dit qu’il se bornait à demander son chemin ;
Jetzt sah das Mädchen auch den kleinen, vierschrötigen Mann an und erkannte in ihm einen gewissen Herrn Hyde, der ihren Herrn mehrmals besucht hatte, und vor dem sie stets einen großen Abscheu empfunden.
→Za chvilku zabloudila zrakem k tomu druhému a překvapilo ji, když v něm poznala jistého pana Hyda, který byl jednou na návštěvě u jejího pána a velice se jí tehdy zprotivil.
Hyde trug einen kurzen, dicken Stock, den er nervös in der Hand herumdrehte – er antwortete nicht auf die höfliche Frage des alten Herrn und schien ihn mit schlecht verhehlter Ungeduld anzuhören.
→Il tenait à la main une lourde canne, avec laquelle il jouait, mais il ne répondait mot, et semblait écouter avec une impatience mal contenue.
Mit einem Male geriet er in eine furchtbare Wut – er stampfte mit den Füßen, schwang seinen Stock um sich und benahm sich überhaupt wie ein Rasender.
→Et puis tout d’un coup il éclata d’une rage folle, frappant du pied, brandissant sa canne, et bref, au dire de la fille, se comportant comme un fou.
Dann sprang er mit affenartiger Wut auf den dahingestreckten Körper seines Opfers und trampelte darauf herum, als ob er ihn zu Brei zermalmen wollte. Bei diesem entsetzlichen Anblick wurde das Mädchen ohnmächtig.
→Et à l’instant même, avec une fureur simiesque, il se mit à fouler aux pieds sa victime, et à l’accabler d’une grêle de coups telle qu’on entendait les os craquer et que le corps rebondissait sur les pavés.
Dann sprang er mit affenartiger Wut auf den dahingestreckten Körper seines Opfers und trampelte darauf herum, als ob er ihn zu Brei zermalmen wollte.
→Et à l’instant même, avec une fureur simiesque, il se mit à fouler aux pieds sa victime, et à l’accabler d’une grêle de coups telle qu’on entendait les os craquer et que le corps rebondissait sur les pavés.
Bei diesem entsetzlichen Anblick wurde das Mädchen ohnmächtig.
→Frappée d’horreur à ce spectacle, la fille perdit connaissance.
Es war gegen zwei Uhr, als sie zu sich kam und die Polizei rufen konnte.
→Il était deux heures lorsqu’elle revint à elle et alla prévenir la police.
Die Leiche des Ermordeten lag noch auf der Straße.
→L’assassin avait depuis longtemps disparu, mais au milieu de la chaussée gisait sa victime, incroyablement abîmée.
Der Stock aus fremdländischem, hartem Holz, mit dem der Mord verübt, war zerbrochen – mit solcher Wut hatte das Ungeheuer geschlagen. Die eine zersplitterte Hälfte war in die Straßengosse gerollt, die andere hatte der Mörder mitgenommen.
→Le bâton, instrument du forfait, bien qu’il fût d’un bois rare, très dense et compact, s’était cassé en deux sous la violence de cette rage insensée ; et un bout hérissé d’éclats en avait roulé jusque dans le ruisseau voisin… tandis que l’autre, sans doute, était resté aux mains du criminel.
???
Eine volle Börse, eine goldene Uhr und Kette wurden an der Leiche gefunden – Raub war also nicht die Veranlassung des Verbrechens gewesen. In der Rocktasche des Ermordeten fand man einen versiegelten Brief, adressiert an den Rechtsanwalt Utterson, Gaunt Street, London; sonst nichts, was Auskunft über ihn geben konnte.
Ehe Utterson am folgenden Morgen sein Bett verlassen hatte, ließ sich ein bekannter Detektiv bei ihm melden, übergab ihm den Brief und erzählte ihm, unter welchen Umständen derselbe gefunden sei.
»Das ist eine böse Geschichte,« sagte Utterson, nachdem er einen Blick auf die Adresse geworfen; »ich will nichts sagen, bis ich die Leiche gesehen habe. Warten Sie gefälligst, bis ich angekleidet bin.«
Wenige Minuten darauf war er mit dem Beamten in einer Droschke auf dem Wege nach dem Zentral-Polizeibureau.
»Ja,« sagte er, sobald er die Leiche erblickte, »ich kenne ihn. Dies ist Sir Danvers Carew.«
»Ist es möglich?« rief der Polizist. Seine Augen glänzten vor Ehrgeiz, er sah eine große Gelegenheit sich auszuzeichnen. »Dieser Mord wird allgemeines Aufsehen erregen, Herr Utterson. Vielleicht können Sie uns helfen, den Täter zu entdecken.« In wenigen Worten erzählte er dem Advokaten, was das Mädchen gesehen hatte.
Eine gräßliche Angst überfiel Utterson, als er den Namen Hyde hörte – und als er den Stock sah, da blieb ihm kein Zweifel mehr. In dem zersplitterten Stück erkannte er einen Stock, den er vor vielen Jahren Jekyll geschenkt hatte.
»Ist dieser Hyde ein untersetzter Mann?« fragte er den Detektiv.
»Ein ganz kleiner, aber kräftig gebauter Kerl, wie das Mädchen sagt.«
Utterson sann einige Minuten nach; dann sagte er zu dem Beamten: »Wenn Sie mit mir kommen wollen, so glaube ich, kann ich Sie nach Hydes Wohnung führen.«
Es war jetzt ungefähr neun Uhr morgens. Nach der schönen, hellen Mondnacht hatte sich in den frühen Morgenstunden ein dicker, schmutzigbrauner Nebel wie ein Leichentuch über die Stadt gelagert. Die Droschke fuhr langsam und vorsichtig durch das Labyrinth von engen Straßen, die nach dem entfernten Stadtviertel Soho führen. Es ist ein schmutziger, ärmlicher Teil der Stadt, der selbst beim hellen Sonnenschein nicht sehr einladend aussieht. An diesem Morgen, unter dem unheimlichen Dunkel eines Londoner Nebels machten die kotigen Gassen, in die die Flammen der noch brennenden Straßenlaternen ein trübseliges Licht warfen, den Eindruck einer Gespensterstadt, wie man sie in einem wüsten Traume sieht.
Die Droschke hielt vor dem von Hyde angegebenen Hause, in einer engen Sackgasse, die vielleicht noch schmutziger und ekelhafter als die anderen war. Neben dem Hause war auf der einen Seite eine Schnapsspelunke, wo geschminkte und zerlumpte Frauenzimmer und Männer mit Verbrechergesichtern ein und aus gingen – auf der anderen Seite ein kleines, nicht sehr einladend aussehendes Restaurant. Blasse, in Lumpen gekleidete Kinder hockten hungrig und fröstelnd in den Haustüren. Dies also war die Wohnung von Henry Jekylls Freund, die Wohnung des Erben einer Viertelmillion Pfund Sterling.
Eine alte Frau öffnete die Tür. Sie hatte ein böses, widerwärtiges Gesicht, eine gelbliche, pergamentartige Hautfarbe; Heuchelei, Scheinheiligkeit und Tücke sprachen aus ihren kleinen, dunklen Augen. Herr Hyde sei nicht zu Hause, sagte sie; er wäre diese Nacht sehr spät heimgekommen und nach einer Stunde ungefähr wieder ausgegangen. – Das wäre nichts Außergewöhnliches, er führe ein sehr ungeregeltes Leben und wäre oft und lange abwesend; sie habe ihn gestern zum ersten Male seit zwei Monaten gesehen.
»Wir möchten gern seine Wohnung sehen,« sagte der Advokat, und als die Alte erwiderte, sie könne dies nicht gestatten, fügte er hinzu: »Machen Sie keine Umstände, Madame, der Herr ist der Inspektor Newcomen vom Zentral-Polizeibureau.«
Eine boshafte Freude drückte sich im Gesichte der Frau aus. »Ah,« sagte sie, »ist die Polizei hinter ihm her? Was hat er getan?«
Utterson und der Detektiv sahen einander an. »Er scheint nicht sehr beliebt hier zu sein,« sagte der Polizist. »Und nun, meine liebe Frau,« fuhr er zur Wirtin gewandt fort, »führen Sie uns in Herrn Hydes Wohnung.«
Mit Ausnahme der Zimmer, die die Alte und Hyde bewohnten, stand das Haus leer. Hyde hatte zwei große Stuben, die mit Geschmack, sogar mit Luxus möbliert waren. Er hatte sich einen guten Vorrat von feinen Weinen und Likören aufgespeichert, das Tafelgeschirr war von reinem Silber, das Tischzeug von feinem Leinen. Ein dicker, reicher Teppich bedeckte den Fußboden, einige wertvolle Gemälde hingen an der Wand – »wahrscheinlich Geschenke von Jekyll,« sagte sich Utterson. Das Zimmer sah an diesem Morgen sehr unordentlich aus. Es machte den Eindruck, als ob es jemand von unten bis oben durchstöbert hätte. Kleidungsstücke mit umgekehrten Taschen lagen auf dem Fußboden; die Schubladen der Kommoden und Schränke standen weit offen; im Kamin lag ein Haufen Asche von verbranntem Papier. Aus diesem zog der Detektiv einen Teil eines Scheckbuchs hervor, den das Feuer nicht verzehrt hatte; er fand auch die andere Hälfte des Stockes, mit dem der Mord verübt war. Bei einer Nachfrage auf der Bank stellte sich heraus, daß Hyde ein Guthaben von mehreren tausend Pfund dort hatte. Der Polizist war außer sich vor Freude über diesen unerwarteten Erfolg der Untersuchung.